Thèse soutenue

Le sublime dans les leçons d'esthétique de Hegel : lecture à partir des Nachschriften publiés

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Auteur / Autrice : Italo Angelo Debernardi Cárcamo
Direction : Patrick VaudayRicardo A. Espinoza Lolas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 30/11/2016
Etablissement(s) : Paris 8 en cotutelle avec Pontificia universidad católica de Valparaíso
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Pratiques et théories du sens (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoires d'études et de recherches sur les logiques contemporaines de la philosophie
Jury : Président / Présidente : Anne Boissière
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Vauday, Ricardo A. Espinoza Lolas, Georges Navet, Pamela Sotto
Rapporteurs / Rapporteuses : Carlos Ruiz Schneider

Résumé

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Ce travail de recherche analyse le concept du sublime dans l’esthétique hégélienne à partir des sources les plus directes à disposition : les leçons berlinoises sur la philosophie de l’art, à travers les Nachschriften ou cahiers de notes des élèves de Hegel. Ainsi, ce travail s’inscrit dans une position critique vis-à-vis de l’édition de ces leçons faite par H. G. Hotho. L’analyse se démarque de ladite lecture phénoménologique et s’efforce de montrer la nécessité d’une lecture logique de l’esthétique hégélienne en exposant la dialectique interne de cette esthétique, qui opère comme un devenir logico-esthétique des catégories de la Science de la logique. Plus particulièrement, l’objectif de cette thèse est de mettre en évidence l’existence d’une correspondance entre la catégorie esthétique du sublime et la catégorie logique du Schein ou « apparence » telle qu’exposée dans La doctrine de l’essence. Finalement, nous nous proposons ici de démontrer que le sublime compris comme Schein doit être mis en lien avec la catégorie fondamentale de cette esthétique, à savoir l’idéal, qui à son tour, à partir de cette correspondance avec les catégories de la logique de l’essence, est montré comme le moment de l’Erscheinung ou « apparition » de l’idée. Cette réflexion propose ainsi une détermination plus cohérente de l’idéal que la définition canonique contestée et cherche à mettre en avant une réponse à ce qui est considéré comme la question centrale de cette philosophie de l’art, à savoir la possibilité de la conciliation entre les deux aspects de l’œuvre d’art : l’esprit absolu comme contenu spirituel et la figure sensible comme son expression.