Dégradation de l'habitat et réponse au stress : de la physiologie à la biologie de la conservation
Auteur / Autrice : | Rémy Josserand |
Direction : | Sandrine Meylan, Jean-François Le Galliard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ecologie |
Date : | Soutenance le 23/11/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris (1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Martine Maïbèche-Coisné |
Examinateurs / Examinatrices : Julien Cote, Caroline Habold | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Joly, Frédéric Angelier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'anthropisation croissante et les changements globaux entrainent de nombreuses perturbations dans l'environnement conduisant à la dégradation, et même à la destruction d'habitat. Le modèle allostatique proposé par McEwen et Wingfield en 2003 permet de mieux appréhender les relations entre physiologie et réponses démographique dans le cadre de la physiologie de la conservation. A travers des approches expérimentales en milieux controlé et semi-naturel nous avons testé l'effet de d'un stress chronique sur les changements des traits d'histoires de vie et les paramétres physiologique chez le lézard vivipare (Zootoca vivipara). Nous discutons de la caractérisation de la charge allostatique et des effets à court terme et long terme d'un stress chronique et l'utilisation de la charge allostatique comme indicateur de la dégradation de l'habitat. Ce travail pourra être utilisé afin de mieux comprendre et prédire la dynamique des populations naturelles soumises aux changements globaux.