Thèse soutenue

Un champ de forces et de luttes à la Renaissance : L’État de Milan (1515-1530)

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Auteur / Autrice : Séverin Duc
Direction : Denis CrouzetCinzia Cremonini
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire moderne et contemporaine
Date : Soutenance le 03/12/2016
Etablissement(s) : Paris 4 en cotutelle avec Università cattolica del Sacro Cuore (Milan, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris)
Jury : Président / Présidente : Jean-Marie Le Gall
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Fournel, Nicolas Le Roux, Davide Maffi, Marcello Verga

Mots clés

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Résumé

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Désireux de conquérir et de dominer le Milanais, François Ier (1515-1521) Francesco II Sforza (1522-1525) et Charles Quint (1526-1530) sont tous trois confrontés à un terreau politique à haut potentiel centrifuge, ce que nous appelons un « champ de forces et de luttes ». Notre enquête comparative de leur exercice successif de la domination met en lumière trois stratégies originales d’exercice direct, de délégation du pouvoir et d’intégration/médiation par les élites ou le popolo. Car chacun des princes et de leurs serviteurs conçoivent, à leur façon, leur propre pouvoir, les limites juridiques, géographiques et symboliques de celui-ci, et de celles des sujets dominés. Chacun a sa cartographie propre des rapports de force en ses terres d’origines, à Milan, en Italie, et en Europe. Très important, chaque modèle n’est pas statique mais en production, en tant que fruit d’une dialectique continue entre son héritage et une réalité chaque jour inédite, entre ses forces internes et l’influence extérieure, entre ce qu’il croit, et dit être, et ce qu’il exprime au quotidien. Dans ce contexte, la capacité d’adaptation du politique, ses modalités et ses limites face à l’inconnu et l’inédit devient cruciale afin de faire prévaloir ses attentes et défendre ses gains politiques.