Thèse soutenue

Images du pouvoir et pouvoirs de l'image : La peopolisation, un dispositif social et technique au service de la construction des normes de Genre en politique : Le cas de la scène politique française de 2002 à 2012

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Auteur / Autrice : Joseph Mayi
Direction : Marie-Joseph Bertini
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Date : Soutenance le 05/07/2016
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, sciences humaines et sociales (Nice ; 1992-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire Récits Cultures et Sociétés. UPR 3159 (Nice ; 2012-....) - Laboratoire Interdisciplinaire Récits, Cultures et Sociétés
Jury : Président / Présidente : Martine Monacelli-Faraut
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Joseph Bertini, Martine Monacelli-Faraut, Jamil Dakhlia, Isabelle Garcin-Marrou
Rapporteurs / Rapporteuses : Jamil Dakhlia, Isabelle Garcin-Marrou

Mots clés

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Résumé

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Cette recherche, inscrite au sein des Sciences de l’Information et de la Communication, porte son attention sur le processus du « tout-voir », du « tout-exhiber » et du « tout-raconter » devenu central depuis les années 2000 dans la communication des responsables politiques à travers le dispositif sociotechnique de la peopolisation. Nous essayons de montrer ici comment la peopolisation s’est inscrite dans le dispositif de Genre à l’œuvre dans le tissu social et politique. Il s’agit d’analyser les formes de construction médiatique du Genre déployées par les responsables politiques eux-mêmes d’une part, à travers leurs stratégies de présentation qui conduisent à une réaffirmation des identités de Genre via un surinvestissement des marqueurs d’appartenance et/ou de différenciation, et par les médias dont la presse échotière d’autre part, à travers la pulsion scopique et le processus d’activation/réactivation des stéréotypes de Genre. Comprendre les liens objectifs qui se créent entre la production de ces images du pouvoir qui se donne à voir dans la presse people, et, tout un système de codages qui donne du pouvoir à ces images par l’impératif de transparence, le désir d’authenticité, la société cybernétique, les représentations sociales et la performativité de Genre, tel est l’enjeu essentiel de cette thèse. La technologie du pouvoir qu’est le Genre, agit sur les productions d’images politiques pour définir les pratiques de communication comme soumises à des conventions culturelles genrées.