Thèse soutenue

Efficacité de la thérapie assistée par l’animal sur les symptômes psychologiques et comportementaux de la démence

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Jean-Marie Sillou
Direction : André QuaderiThierry Rousseau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 12/12/2016
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, humanités, arts et lettres (Nice ; 2016-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019)
Laboratoire : Laboratoire d'Anthropologie et de Psychologie Cognitives et Sociales-EA 7278 (Nice ; 2012-2016) - Laboratoire d'Anthropologie et de Psychologie Cliniques, Cognitives et Sociales
Jury : Président / Présidente : Andrea Soubelet
Rapporteurs / Rapporteuses : Agnès Bonnet, Peggy Gatignol

Résumé

FR  |  
EN

Les symptômes psychologiques et comportementaux de la démence (SPCD) sont fréquents et peuvent concerner jusqu’à 90 % des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Considérant l’efficacité limitée et l’ampleur des effets secondaires observés avec les traitements psychotropes en France, la majorité des directives existantes soulignent l’importance de la recherche clinique sur la maladie d’Alzheimer et une amélioration de l’évaluation des approches non pharmacologiques (ANP). En 2016, Le recours à la médiation animale, comme prise en soins, en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) est de plus en plus fréquent. Nous avions montré les bienfaits de cette ANP sur l'apathie dans la maladie d'Alzheimer et avons souhaité en démontrer son efficacité. Notre étude évalue et mesure, principalement à l’aide de l’Inventaire Neuropsychiatrique version Equipe soignante (NPI-ES), comment la présence du chien dans la psychothérapie des malades Alzheimer est associée à des niveaux de SPCD chez des femmes et des hommes, âgés en moyenne de 85 ans qui vivent en institution. Nous nous sommes concentrés sur le bien-être et la construction d’émotions positives de la personne âgée démente, en particulier sur la revalorisation de l’estime de soi, la stimulation, la remobilisation et le maintien des capacités cognitives préservées, comme base thérapeutique possible dans l’association de la présence du chien avec la diminution significative des SPCD.