Rapports au langage de William Barnes et de Thomas Hardy : poésie et philologie
Auteur / Autrice : | Emilie Loriaux |
Direction : | Adrian Grafe |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures anglaises et anglo-saxones |
Date : | Soutenance le 25/03/2016 |
Etablissement(s) : | Artois |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Adrian Grafe, Catherine Lanone, Isabelle Gadoin, Marc Porée |
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Lanone, Isabelle Gadoin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse se donne pour but de réfléchir aux œuvres poétiques de deux hommes originaires du sud-ouest de l’Angleterre : Thomas Hardy (1840-1928), plus souvent connu pour ses romans, et l’intérêt certain qu’il porte pour les travaux du philologue contemporain William Barnes (1801-1886), lui-même poète. Ainsi, le précieux rapprochement avec Barnes, souvent tombé dans l’oubli des chercheurs qui étudient Hardy, vise à donner de l’envergure au sujet traité. La considération du glossaire de Barnes A Glossary of the Dorset Dialect with a Grammar, ainsi que ses autres œuvres en prose sert de support de référence à l'argumentation dans l'étude du langage hardyen. Toutefois, même si ces deux poètes sont profondément ancrés dans leur région, leurs poésies ne se limitent pas au patois du Dorset. Nous nous intéressons également aux divers registres de langue, et à l’interface entre la langue (anglo-) saxonne et les formes linguistiques plus tardives, qui, ensemble, constituent la richesse de la langue anglaise. Etant donné leurs possibles convergences, il semble fructueux de voir quel était l’impact des préoccupations philologiques et dialectales de Barnes sur la poésie de Hardy, sans oublier de puiser des exemples dans son œuvre romanesque.