Archéologie et dendrochronologie du bâti subalpin dans le massif du Mercantour durant le deuxième millénaire de notre ère
Auteur / Autrice : | Vincent Labbas |
Direction : | Philippe Pergola, Jean-Louis Edouard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 17/11/2016 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'archéologie médiévale et moderne en Méditerranée (2012-.... ; Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Equipe de recherche : Centre Camille Jullian (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) | |
Jury : | Président / Présidente : Andreas Hartmann-Virnich |
Examinateurs / Examinatrices : Henri Amouric, Christine Rendu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Bernardi, Patrick Hoffsummer |
Mots clés
Résumé
Ma recherche porte sur le bâti situé à l’étage subalpin dans le massif du Mercantour (Alpes françaises). Ces constructions, essentiellement liées à l’agropastoralisme estival, sont une traduction matérielle de l’occupation et de l’exploitation de la montagne par les communautés humaines durant le second millénaire de notre ère. L’approche met ici à contribution la dendrochronologie et l’archéologie des élévations dans une démarche interdisciplinaire. L’étude archéologique de 90 bâtiments, dont les pièces de bois ont fourni 541 dates dendrochronologiques, apporte des données nouvelles sur l’histoire de ces constructions, dont les plus anciens témoins remontent au milieu du XIIe siècle et qui perdurent jusqu’au début du XXe siècle. Les reconstructions et les remaniements fréquents de ces édifices mettent en exergue une économie des matières premières dans laquelle les pièces de mélèze, espèce locale majoritairement mise en œuvre, sont constamment réemployées à chaque chantier de construction ou de reconstruction. Les longues chronologies de cernes, construites au cours de cette recherche, couvrent la quasi totalité du deuxième millénaire, contribuent à épaissir le référentiel dendrochronologique du mélèze dans les Alpes du Sud et fournissent de nouveaux éléments de connaissance sur les rapports qu’entretiennent les communautés humaines montagnardes avec la ressource forestière environnante.