Thèse soutenue

Caractérisation de la sensibilité à la suffusion des sols pulvérulents

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Auteur / Autrice : Abdul Rochim
Direction : Didier MarotLuc Sibille
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences pour l’ingénieur, génie civil
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Université Nantes-Angers-Le Mans - COMUE (2009-2015)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'ingénieur, Géosciences, Architecture (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche en Génie Civil et Mécanique (Nantes)
Jury : Président / Présidente : Moulay Saïd El Youssoufi
Examinateurs / Examinatrices : Didier Marot, Luc Sibille, Moulay Saïd El Youssoufi, Stéphane Bonelli, Eric Vincens, Luc Thorel
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Bonelli, Eric Vincens

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Une majeure partie des ruptures d’ouvrages hydrauliques en terre (digues, levées, ou barrages) est due aux mécanismes d’érosion interne. Parmi ces mécanismes, la suffusion mobilise la fraction fine des sols constituant l’ouvrage ou le sol de fondation. Ce phénomène est complexe car il combine trois processus : détachement, transport et l’éventuelle filtration d’une partie des grains transportés. Aucune classification de la sensibilité des sols à la suffusion n’est décrite dans la littérature. A l’aide d’un appareillage spécifique, une campagne d’essais de suffusion est menée. Une étude approfondie est également réalisée pour caractériser l’effet de l’historique de chargement hydraulique. L’analyse des résultats montre que les méthodes d’interprétation basées sur le gradient hydraulique ou sur la contrainte de cisaillement hydraulique ne permettent pas d’obtenir une caractérisation unique du processus de suffusion pour différents historiques de chargement hydraulique. La nouvelle analyse basée sur l’énergie dissipée par l’écoulement du fluide interstitiel permet la proposition d’une classification de sensibilité des sols à la suffusion. Des essais sur un modèle physique réduit de digue sont également réalisés. Les premiers résultats soulignent la possibilité d’aboutir à la même classe de sensibilité à la suffusion à l’échelle du modèle physique. Cette caractérisation expérimentale est complétée par des simulations numériques avec le code Plaxis. L’ensemble de ces travaux souligne la complexité des phénomènes mis en jeux et ouvre des perspectives de recherche sur l’applicabilité aux ouvrages des caractérisations réalisées en laboratoire.