Thèse soutenue

Mesure dans le 19Ne des résonances d’intérêt pour l’étude des novæ par une nouvelle méthode de diffusion inélastique

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Auteur / Autrice : Florent Boulay
Direction : Gilles De France
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Constituants élémentaires et physique théorique
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale structures, informations, matière et matériaux (Caen ; 1992-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Grand accélérateur national d'ions lourds (Caen)
Jury : Président / Présidente : Francesca Gulminelli
Examinateurs / Examinatrices : Gilles De France, Francesca Gulminelli, Alain Coc, Valérie Lapoux, Beyhan Bastin, François De Oliveira Santos
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Coc, Valérie Lapoux

Mots clés

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Résumé

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Une des clefs de la compréhension des novae, (explosions thermonucléaires intervenant dans les systèmes binaires d’étoiles) est l’observation des rayonnements gamma émis après l’explosion. Selon les modèles, la raie γ à 511 keV, produite par l’annihilation des positrons et des électrons, serait la plus intense plusieurs heures après l’explosion. Un des émetteurs principaux de positrons serait l’isotope radioactif β+ de 18F. L’amélioration du pouvoir prédictif des modèles passe par une meilleure connaissance de la quantité de 18F produite dans la nova. Or, le taux de destruction du 18F par la réaction 18F(p,α)15O est entaché d’incertitudes. Il est possible de contraindre ce dernier via l’étude des propriétés spectroscopiques (énergie, largeurs, spin) des états du noyau composé : le 19Ne. Dans ce contexte une expérience basée sur une nouvelle méthode de diffusion inélastique (19Ne(p,p’)19Ne*) a été entreprise à GANIL auprès du spectromètre VAMOS. Un travail de reconfiguration a du être réalisé pour assurer une détection inédite des protons (p’) issus de la diffusion inélastique avec ce spectromètre. Une très bonne résolution en énergie d’excitation pour une expérience en cinématique inverse (jusqu’à σ=33 keV) est atteinte. La mesure des distributions angulaires des particules de décroissance devait fournir d’une manière indépendante des modèles le spin des états. Une contamination non attendue empêche cette mesure. De nouvelles informations spectroscopiques ont été collectées et tendent à améliorer les incertitudes associées au taux de la réaction 18F(p,α)15O. Les données sont compatibles avec la présence d’un nouvel état large en dessous du seuil d’émission proton (6. 41 MeV). Cet état semble avoir une largeur suffisante (230 keV) pour contribuer significativement au taux de réaction de destruction du 18F, amoindrissant les perspectives de détection par les satellites.