Le vivant dans le discours sur la pluralité des Mondes : l'exemple de l'oeuvre de John Wilkins (1614-1672)
Auteur / Autrice : | Claire Bouyre |
Direction : | Pascal Duris |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Epistémologie et histoire des sciences |
Date : | Soutenance le 06/11/2015 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et Environnements (Pessac, Gironde) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sciences, Philosophie, Humanités (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Seidengart |
Examinateurs / Examinatrices : Violaine Giacomotto-Charra | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Perru, Maria Susana Seguin |
Résumé
En 1638, paraît en Angleterre un ouvrage de John Wilkins (1614 - 1672), traitant de la pluralité des Mondes et plus précisément de la découverte d’un nouveau Monde : la Lune. Grâce à une argumentation dialectique, l’auteur tente de montrer la similarité entre la Terre et notre satellite. Il s’appuie pour cela sur le modèle copernicien et sur les observations astronomiques de Galilée. De cette similarité, en résulte, selon lui, l’idée que la Lune est peut-être habitée comme la Terre, par des êtres qu’il nomme Sélénites. Il ajoute qu’il serait possible de s’y rendre, et de commercer avec les habitants. L’objectif de cette thèse est d’étudier la place des sciences du vivant dans les théories sur la pluralité des Mondes, principalement dans l’œuvre de John Wilkins, et les différentes implications littéraires, théologiques et philosophiques qui en découlent.