Amélioration du rendement énergétique et de la dynamique d'entrée de convertisseurs d’énergie isolés par l’utilisation de techniques analogiques et numériques de commande
Auteur / Autrice : | Romain Deniéport |
Direction : | Ming Zhang, Francis Rodes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Électronique et optoélectronique, nano et microtechnologies |
Date : | Soutenance le 17/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences et Technologies de l'Information, des Télécommunications et des Systèmes (Orsay, Essonne ; 2000-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Ecole nationale supérieure d'électronique, informatique & radiocommunications de Bordeaux (Talence, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Bénabes |
Examinateurs / Examinatrices : Francis Rodes, Philippe Bénabes, Francis Crenner, Patrick Loumeau, Hervé Barthélemy | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Francis Crenner, Patrick Loumeau |
Mots clés
Résumé
Les travaux présentés ici proposent des convertisseurs d’énergie à haut rendement et très large dynamique de tension d’entrée, c'est-à-dire capables de fonctionner avec un rendement énergétique élevé sur une plage de tension d’entrée étendue (typiquement de 9V à 200V). De multiples tensions de réseaux sont standards dans l’industrie : elles sont spécifiques à un domaine (aéronautique, ferroviaire, …) et dépendent de la source primaire d’alimentation électrique (batterie d’accumulateurs, génératrice, …). Au sein d’un équipement embarqué, plusieurs réseaux peuvent cohabiter : une alimentation principale 110V et une alimentation de secours sur batterie 12V, par exemple. Le besoin de convertisseurs large dynamique d’entrée est donc une réalité, mais il n’existe sur le marché que peu de convertisseurs capables de réaliser une dynamique d’entrée supérieure à dix. Dans un premier temps, nous avons étudié les enjeux et les problématiques liés à la large dynamique d’entrée, afin de mieux cerner les limitations des topologies de puissance classiques. Nous avons ensuite traité le cas d’une architecture de conversion d’énergie de type série, dont nous avons amélioré le rendement énergétique grâce à l’utilisation de circuits d’aide à la commutation. Cette solution ayant des performances limitées, nous avons proposé de nouvelles architectures de convertisseurs DC/DC, de type parallèle, capables de supporter des dynamiques de tension d’entrée supérieures à vingt et ayant un rendement énergétique élevé (supérieur à 80%). Nous avons également étudié et mis en œuvre des stratégies de commande, numériques et analogiques, permettant de contrôler ces nouvelles topologies complexes.