Esthétique d'un art expérientiel : l'installation immersive et et interactive
Auteur / Autrice : | Nathanaëlle Raboisson |
Direction : | Marie-Hélène Tramus |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Images numériques |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Méthel |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Lioret, Vincent Laubeuf |
Mots clés
Résumé
L’art expérientiel tend à confondre, par ses qualités, oeuvre et expérience. En art contemporain, certains artistes conçoivent des installations qui nécessitent une implication corporelle forte pour être reçue par leur visiteur, pour être vécue. Cette thèse est dédiée à l’étude du processus de réception de l’installation en tant qu’oeuvre d’art expérientiel. Comment se construit l’expérience de cette catégorie d’oeuvre ; quelles sont ses modalités et ses propriétés ? Après un bref état de l’art, nous avons étudié, dans une première approche théorique, le dispositif technique pour en dégager les spécificités liées à la situation ; spécificités spatio-temporelles, praxiques, formelles et structurelles. Une seconde approche théorique s’est orientée vers l’analyse de l’expérience du visiteur afin de comprendre comment les spécificités du dispositif pouvaient influer sur ses habitudes psychomotrices et sensorimotrices et ainsi lui offrir de nouvelles potentialités. Une dernière partie, pratique, expose les oeuvres créées durant le doctorat, ainsi que les résultats d’une étude comportementale. Cette thèse souhaite dresser les prémices d’une esthétique nouvelle en exposant le processus d’appropriation de l’installation immersive et interactive et en démontrant que, dans certains cas, elle peut proposer une expérience singulière, qui devient expérience de soi, d’un nouvel état d’agir et d’être esthétique.