Thèse soutenue

Mobilités et ancrages dans les quartiers populaires de la périphérie de Mexico : une approche de la maturation urbaine

FR  |  
EN  |  
ES
Auteur / Autrice : Jean-François Valette
Direction : Bernard Tallet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 01/10/2014
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique (Paris ; 1988-....)
Laboratoire : Pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique (Paris ; 1988-....)
Jury : Président / Présidente : Renaud Le Goix
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Tallet, Françoise Dureau, Monique Bertrand
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Musset, Fernando Saavedra Peláez

Mots clés

FR  |  
EN  |  
ES

Résumé

FR  |  
EN  |  
ES

Cette thèse étudie les recompositions des colonies populaires périphériques de la zone métropolitaine de Mexico depuis vingt ans. Les liens entre les mobilités spatiales, les espaces de vie des habitants dans des quartiers illégaux à l’origine, et les stratégies de régularisation physique et juridique sont interrogés au regard des évolutions sociales, démographiques et politiques. Le caractère dynamique et divers des colonies populaires a été examiné à travers deux outils conceptuels de l’étude des territorialités urbaines : l’ancrage, point de vue sur les expériences des individus ; la maturation, pour analyser les changements des contextes résidentiels. Les trajectoires de maturation ont été comprises à partir de l’analyse de données sociodémographiques systématiques et d’un travail empirique dans quatre quartiers. Une fois le cadre de travail présenté, les contextes de la maturation ont été observés selon trois entrées : sociale, relative aux mobilités, et politico-juridique. Les trajectoires plurielles de cette maturation ont ensuite été analysées du point de vue de l’ancrage, en tentant de comprendre les chemins ayant conduit à la diversité visible aujourd’hui : il s’est agi de décrire les itinéraires résidentiels des habitants, leurs expériences citadines, en particulier par rapport aux ressources de la proximité, les dynamiques de régularisation foncière et urbanistique dans leur complexité et les évolutions de la division sociale de l’espace. Au final, ces quartiers deviennent de plus en plus hétérogènes et « banals » par rapport au reste de la ville, révélant l’obsolescence d’une lecture unique en termes de pauvreté ou de marginalité juridique.