Dynamique de collisions moléculaires à très basse énergie : mise en évidence expérimentale de résonances quantiques
Auteur / Autrice : | Simon Chefdeville |
Direction : | Christian Naulin, Astrid Bergeat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie Physique |
Date : | Soutenance le 12/12/2014 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences chimiques (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement d'accueil : Université Bordeaux-I (1971-2013) |
Laboratoire : Institut des Sciences Moléculaires (Bordeaux) | |
Jury : | Président / Présidente : Thierry Stoecklin |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Stoecklin, Thomas Pino, François Lique, Michel Costes, Sebastiaan y.t. Van de meerakker | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Piergiorgio Casavecchia, Thomas Pino |
Mots clés
Résumé
Les calculs théoriques prévoient que la dynamique d’excitation rotationnelle desmolécules CO et O2, induite par collision avec H2, est dominée par des résonancesquantiques aux très basses énergies. Leur mise en évidence expérimentale estrendue difficile par la nécessité d’obtenir des énergies de collision très faibles et unegrande résolution en énergie. Les expériences menées grâce à un montage defaisceaux moléculaires croisés à angle d’intersection variable, nous permettent ainsid’observer le seuil des transitions j = 0 1 de CO à 3,85 cm-1 et Nj = 10 11 de O2à 3,96 cm-1. Ces énergies correspondent à l’énergie cinétique moyenne d’un gaz àune température inférieure à 4 K. Les pics dans le tracé des sections efficacesintégrales en fonction de l’énergie de collision, constituent la première observationexpérimentale de résonances pour des processus inélastiques. Le bon accord avecles calculs théoriques permet de valider les potentiels d’interaction et ainsi dedéduire les constantes de vitesse pour la modélisation du milieu interstellaire. Nosrésultats expérimentaux mettent en relief la nature quantique des interactionsmoléculaires aux très basses énergies.