Thèse soutenue

Prélats et hommes de guerre : Dans l'espace français au XVe siècle : Culture et pratiques

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Auteur / Autrice : Fabien Roucole
Direction : Christiane Raynaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 11/12/2014
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Temps, espaces, langages, Europe méridionale-Méditerranée (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Laure Verdon
Examinateurs / Examinatrices : Christiane Raynaud, Laure Verdon, Julien Théry-Astruc, Jean-Marie Cauchies, Xavier Hélary
Rapporteurs / Rapporteuses : Julien Théry-Astruc, Jean-Marie Cauchies

Résumé

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Au Moyen Âge apparaissent régulièrement des hommes d’Église en armes, souvent des évêques. A la fois prêtres et seigneurs, ces hommes se battent pour des raisons variées : le service du roi, la cause de l’Église, ou encore pour leurs propres intérêts. Cette thèse a pour objet l'étude de ces hommes et des normes culturelles, juridiques et sociales qui conditionnent leur conduite : culture noble et militaire, devoirs envers le roi, droit canonique. La Période étudiée s'étend du début du Grand Schisme (1378) à la veille de la Réforme luthérienne (1517). C'est une période marquée par la guerre, surtout pendant la première moitié du siècle ; les prélats prennent souvent part à ces conflits. D'un autre côté, la Guerre de Cent Ans favorise l'évolution des institutions militaires, une modernisation qui tend à décharger les ecclésiastiques de leurs devoirs d'origine féodale. Les prélats qui participent aux guerres, même les plus scandaleux, ne sont que rarement punis. Lors des conciles, des critiques à leur encontre sont exprimées, mais elles ne conduisent à aucune mesure concrète. En fait, de nombreuses raisons peuvent justifier la conduite des prélats combattants.