Marqueurs pronostiques et prédictifs des cancers du sein - La voie de signalisation PI3K
Auteur / Autrice : | Magdalena Cizkova |
Direction : | Katerina Bouchalova, Ivan Bièche |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cancérologie |
Date : | Soutenance le 07/06/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 11 en cotutelle avec Univerzita Palackého (Olomouc, République tchèque). Faculty of medicine and dentistry |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cancérologie : Biologie, Médecine, Santé (2000-2015 ; Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Curie (Paris ; 1978-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Michel Bidart |
Examinateurs / Examinatrices : Katerina Bouchalova, Ivan Bièche, Jean-Michel Bidart, Ales Ryska, Patricia de Cremoux, Rosette Lidereau, Vladimir Mihal, Marian Hajduch | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ales Ryska, Patricia de Cremoux |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les résultats des projets actuels apportent une information, sur différents aspects des rôles de la voie PI3K, dans le développement du cancer du sein, et la réponse au traitement. Les projets particuliers couvrent des sujets liés à la voie aux niveaux concernant les récepteurs de la famille HER, activant la voie PI3K, ainsi que PI3K et les effecteurs en découlant. Les effets pronostic et prédictif de la dérégulation de PI3K sont les sujets centraux de la recherche décrite ici. Une baisse d’expression de PI3KR1 est associée à une survie réduite dans notre cohorte de patients. Une attention particulière a été portée aux mutations de PIK3CA communes dans le cancer du sein. Tandis que les mutations de PIK3CA agissent comme des marqueurs de bon pronostic chez les patients anti-HER2-naïfs, ces mutations agissent au contraire comme prédicteurs négatifs de la réponse au traitement par trastuzumab. Les résultats décrits mènent un peu plus vers l’implication de plusieurs voies moléculaires altérées, en particulier la voie de signalisation Wnt, dans la tumorigénèse des cancers du sein PIK3CA mutés. De plus, nous avons testé les taux de lapatinib plasmatique montrant une augmentation pertinente dans les périodes d’état d’équilibre du traitement. Par ailleurs, nous avons démontré des incohérences dans l’évaluation de l’EGFR et proposé des approches pour l’interprétation des comptages d’immunohistochimie et de FISH. Tous ces sujets sont connectés par la 170 voie PI3K, et le besoin d’approfondir les connaissances actuelles, et d’apporter de nouvelles informations utiles applicables dans le futur dans les pratiques cliniques