Transgressions dans l’œuvre narrative d’Angelina Muñiz-Huberman
Auteur / Autrice : | Naarai Perez Aparicio |
Direction : | Bernard Sicot, Manuel Aznar Soler |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature hispano-américaines |
Date : | Soutenance le 05/07/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 10 en cotutelle avec Universitat autònoma de Barcelona |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Françoise Aubès |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Sicot, Manuel Aznar Soler, Françoise Aubès, Rose Duroux, Florence Olivier, Paul-Henri Giraud | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Rose Duroux, Florence Olivier |
Mots clés
Résumé
Angelina Muñiz-Huberman (1936) a développé pendant plus de quatre décennies au Mexique, son œuvre narrative, poétique et d’essai. Elle est l’introductrice du nouveau roman historique dans la littérature mexicaine, ses récits se caractérisent par l’exposition de la vraie nature humaine des personnages à travers l’introspection. Fille d’exilés républicains, son travail révèle un rapprochement avec ces événements, remportant leurs effets positifs. La recherche identitaire qui émerge depuis son enfance contrastée entre l’Espagne de ses parents et le Mexique du présent, est complétée par son exil juif du côté maternel. Par conséquent, l'exil se déroule sous toutes ses formes à travers des histoires quotidiennes, de personnages hors du commun et l'introduction du point de vue du narrateur. Le besoin d'expression expérimenté par l'auteur, appartenant à groupe des "Hispano-Mexicains", soulève un certain nombre de ruptures narratives et stylistiques au sein de son travail créatif. La réécriture de l’enfance à travers les pseudomémoires, l'utilisation innovante des signes typographiques, la reconstruction de l'histoire et une tendance marquée d'écriture féminine, font l'objet de cette étude.