Thèse soutenue

Pin-up ! Figures et usages de la pin-up cinématographique au temps du « pré-Code » (1930- 1934)

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Auteur / Autrice : Mélanie Boissonneau
Direction : Laurent Jullier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes cinématographiques et audiovisuelles
Date : Soutenance le 02/04/2013
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts et médias (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherche sur le cinéma et l'audiovisuel (Paris)
Jury : Président / Présidente : Raphaëlle Moine
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Jullier, Raphaëlle Moine, Gilles Menegaldo, Ginette Vincendeau

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse se propose de confronter un objet singulier, les pin-up, à un espace-temps tout aussi particulier : la période dite du pré-Code hollywoodien. Il s’agit tout d’abord de définir la pin-up comme figure féminine et cinématographique, et de proposer d’aller au-delà de la femme-objet qu’elle est censée incarner. L’étude attentive (par le biais notamment d’analyses de séquences) d’archétypes de pin-up produits entre 1930 et 1934 dans une perspective culturaliste influencée par les études de genre, permet, d’une part de déconstruire l’idée d’un pré-Code synonyme de liberté cinématographique. D’autre part, un retour sur l’histoire des pin-up et leur usage féministe potentiel, autorise cette figure féminine hyper-sexualisée à devenir un outil d’analyse des relations de genre, apte à révéler les mécanismes, parfois subtilement dissimulés, de la domination masculine. Les stratégies opposées par les personnages de pin-up au cadre patriarcal, sont à cet égard révélatrices. Les carrières cinématographiques de Betty Boop, de Jean Harlow, et de Mae West, étudiées sous cette lumière, indiquent quelles formes ces stratégies peuvent prendre. Les pin-up évoluant dans le genre de l’horreur et le personnage de Jane Parker incarné par Maureen 0’Sullivan durant les six premiers Tarzan de la MGM complètent ce passage en revue. La diversité des archétypes choisis fait in fine apparaître une difficulté commune aux pin-up cinématographiques, quel que soit leur statut ontologique : celle d’exister.