Thèse soutenue

Architecture de traitement du signal pour les couches physiques très haut débit pour les réseaux de capteur : Application à la métrologie dans un contexte aéronautique et spatial

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Auteur / Autrice : Julien Henaut
Direction : Daniela DragomirescuRobert Plana
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Micro et Nanosystèmes
Date : Soutenance le 26/04/2013
Etablissement(s) : Toulouse, INSA
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Génie électrique, électronique, télécommunications et santé : du système au nanosystème (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes (Toulouse ; 1968-....)
Jury : Président / Présidente : Etienne Sicard
Examinateurs / Examinatrices : Daniela Dragomirescu, Philippe Chevalley
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Garda, Olivier Sentieys

Résumé

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Lors du développement d’un nouvel avion, la phase précédant l’obtention du certificat de navigabilité est basée sur de nombreux essais au sol ou en vol. Dans le domaine spatial, le lancement est l’une des phases les plus critiques pour les systèmes et des essais au sol particulièrement rigoureux sont donc réalisés afin de vérifier que la charge utile ne sera pas endommagéeDes milliers de capteurs de pression ou de jauges de contrainte sont ainsi utilisés par les industriels du secteur pour ce type d’essais. Mais tous ces éléments sont aujourd’hui connectés par des fils, ce qui engendre des contraintes de temps, de coût et de limitation du nombre de capteurs. Leur remplacement par des réseaux de capteurs sans fil est une solution évidente qui permet également d’augmenter le nombre de points de mesure. Cependant, il n’existe aujourd’hui aucun protocole permettant de répondre aux attentes et besoins des professionnels de l’aéronautique et du spatial. Les travaux présentés dans cette thèse ont ainsi vocation à répondre aux besoins d’un canal de communication très haut débit, basse consommation, à faible puissance d’émission, fiable et autorisant un grand nombre de nœuds. Un prototype de couche physique basée sur un système OFDM ultra large bande a été réalisé, testé et validé, et permet d’atteindre un débit de plus de 200 Mbits/s.