Thèse soutenue

Les Professeures de Judo en France : de la domination à la considération : trajectoires différenciées de désassujetissement

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Auteur / Autrice : Bernard Lee
Direction : Gilles Bui-Xuan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du sport (staps)
Date : Soutenance le 10/12/2013
Etablissement(s) : Artois
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Villeneuve d'Ascq)
Jury : Président / Présidente : Anne Marcellini
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Bui-Xuan, Anne Marcellini, Jacques Gleyse, Dominique-Guy Brassart, Jacques Mikulovic
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Gleyse, Dominique-Guy Brassart

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse, écrite par un enseignant de judo, s’intéresse aux Professeures de judo en France. Elle relève d’abord les difficultés d’émancipation rencontrées par les femmes dans la société en général et dans le monde du sport en particulier, pour en arriver à la place des femmes dans le monde du judo, qui est un sport avant tout masculin. Les étapes de l’émancipation, du désassujétissement et de la féminisation des compétences sont ainsi abordées. On découvre la prise de conscience des enseignantes de judo de leurs qualités et la considération qu’elles ont de leur profession. Les enquêtes montrent la valeur judoïstique de ces enseignantes comme leur bon niveau d’études. La thèse démontre que les enseignantes interrogées, se répartissant entre niveau local et national, ont des conceptions, des analyses, des problématiques souvent discordantes. On remarque le fort degré d’implication de ces sportives qui ont décidé de transmettre leur passion en enseignant un sport où les résultats féminins sont probants, mais encore trop souvent masqués dans les médias par ceux des hommes. L’ensemble de la thèse s’articule donc autour de la considération apportée aux enseignantes de judo, de la considération propre que se portent ces enseignantes et du profond désir de lutter contre toute forme d’assujettissement, en démontrant qu’elles prennent progressivement conscience de leurs compétences, qui supportent aisément la comparaison avec celles de leurs homologues masculins, encore trop souvent détenteurs de tous les pouvoirs.