Nouveaux pseudotypes rétroviraux basés sur les glycoprotéines d'enveloppe de paramyxovirus : applications biothérapeutiques en thérapie génique et en vaccinologie
Auteur / Autrice : | Camille Levy |
Direction : | François-Loïc Cosset |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie |
Date : | Soutenance le 09/03/2012 |
Etablissement(s) : | Lyon, École normale supérieure |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Biologie Moléculaire Intégrative et Cellulaire (Lyon) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Moullier |
Examinateurs / Examinatrices : François-Loïc Cosset, Philippe Moullier, Ali Saïb, Roger Le Grand, Anna Salvetti, Frédéric Tangy, Els Verhoeyen | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ali Saïb, Roger Le Grand |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les paramyxovirus possèdent deux glycoprotéines d’enveloppe (gps): la protéine F, permettant la fusion avec la cellule hôte, et la protéine d’attachement appelée G, H ou HN. Les gps H et F d’une souche vaccinale du virus de la rougeole peuvent être incorporées sur des vecteurs lentiviraux (H/F-LV) permettant une transduction efficace des lymphocytes T et B humains non stimulés, habituellement réfractaires. Nous avons montré que les vecteurs H/F-LV sont capables de transduire des cellules B cancéreuses, activées et quiescentes, contrairement aux VSV-G-LV classiques. Leur utilisation in vivo est cependant confrontée à la présence d’anticorps neutralisants induits par la vaccination, dirigés majoritairement contre H. Après la mutation des 2 épitopes immunodominants de H, les vecteurs conservent leur tropisme et échappent à la neutralisation par les anticorps monoclonaux, mais sont toujours neutralisés par le sérum humain. Les souches émergentes de rougeole de génotype D, qui paraissent résister à la vaccination, présentent une glycosylation supplémentaire de la H. Introduite dans notre mutant, elle permet aux H/F-LV de transduire efficacement les cellules T et B en présence de sérum ou de sang total. Les pneumovirinae (le Virus Respiratoire Syncytial et le Métapneumovirus Humain (HMPV)) sont la première cause d’infections respiratoires chez le nourrisson, il n’existe pas de vaccin contre ces virus. Nous avons mis au point un système de Virus-Like Particle rétrovirales incorporant les gps F et G de HMPV (HMPV-VLPs). Injectées à des souris, les HMPV-VLP induisent une forte réponse d’anticorps neutralisants. De plus, suite à une épreuve virale, les souris sont protégées de l’infection par hMPV.