Thèse soutenue

L'impact des contextes sociolinguistique et scolaire sur l'enseignement/apprentissage du français dans le Souf à travers l'analyse des représentations comme outil de description

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Auteur / Autrice : Afaf Boudebia-Baala
Direction : François Migeot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 19/12/2012
Etablissement(s) : Besançon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon)
Jury : Président / Présidente : Marion Perrefort
Examinateurs / Examinatrices : François Migeot, Marion Perrefort, Marie-Josèphe Berchoud, Henri Boyer, Salah Khennour

Résumé

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Prenant pour ancrage la sociolinguistique et la didactique, notre étude porte sur un contexte d’enseignement/ apprentissage du français situé dans le Sud-est algérien : le Souf. La spécificité de ce contexte a été étudiée suivant deux axes différents mais complémentaires : l’environnement sociolinguistique et le cadre institutionnel. Ces deux axes ont été définis à partir de l’analyse thématique de données déclaratives recueillies auprès d’un public d’enseignants et d’apprenants. Dans l’objectif de croiser les regards enseignants/ apprenants, nous avons opté pour une triangulation des données recueilles à l’aide de plusieurs outils : questionnaires, entretiens, tests de mots associés et expressions écrites. La thèse emprunte une démarche à la fois qualitative et quantitative. Notre but est de déterminer l’impact des contextes sociolinguistique et scolaire sur l’enseignement/ apprentissage du français dans le Souf en utilisant les représentations comme outils de description. Les résultats obtenus indiquent que plusieurs paramètres produisent une influence négative sur l’enseignement/ apprentissage du français. Les plus importants sont : l’absence des pratiques langagières en français, les attitudes linguistiques, le milieu social, les représentations des langues, l’inadaptation des programmes, le volume horaire réduit, la place peu importante accordée au français dans le système éducatif et le recrutement d’enseignants non qualifiés. Certaines de nos conclusions pourront être utilisées dans une perspective de contextualisation des programmes, d’action sur les représentations des langues chez les apprenants et de formation continue des enseignants