Thèse soutenue

L’invention d’une Méditerranée : patrimoine, création et identité en Roussillon : fin du XVIIIe siècle – Entre-deux-guerres

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Auteur / Autrice : Marie-Hélène Solère-Sangla
Direction : Luce Barlangue
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art contemporain
Date : Soutenance le 26/09/2011
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean Nayrolles
Rapporteurs / Rapporteuses : Esteban Castañer Muñoz, Francesc Fontbona

Résumé

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Entre 1810 et 1930, les milieux artistiques et culturels des Pyrénées-Orientales ont participé aux différentes politiques de mémoires et ont exprimé leur appartenance collective à la Nation. De ce mouvement culturel est naît la conscience d’une singularité roussillonnaise. Cette étude présente dans une première partie les conditions de réflexion et de mises en place d’actions naissantes sur le patrimoine. Elles ont pour cadre les années 1810-1860 et une France politique qui tente d’effacer les particularismes et éviter son éclatement après le traumatisme de la Révolution française. Cela consiste à étudier les différents modes d’institutionnalisation du patrimoine, de la création et des connaissances. Dans une seconde partie, qui a pour cadre les années 1880-1930, cette étude se penche sur l’évolution de la politique de mémoire non plus dictée par les institutions nationales mais par le mouvement régionaliste et les diverses représentations que les roussillonnais se font de leur région héritée ou à construire. Il s’agit de montrer les influences du régionalisme français, qui associe le fédéralisme au sentiment national, l’influence des séparatismes catalans dans la constitution d’une nouvelle culture matérielle et d’une identité artistique fortement marquée par un lien historique jamais rompu avec la Méditerranée et un retour aux origines de la culture antique.