Thèse soutenue

Caractérisation immunologique et protéomique des cellules dendritiques tolérogènes humaines. Application à la recherche de biomarqueurs de l’immunothérapie spécifique allergénique

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Auteur / Autrice : Aline Zimmer
Direction : Marc PallardyLaurent Mascarell
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiopathologie cellulaire et moleculaire
Date : Soutenance le 28/09/2011
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Innovation Thérapeutique : du Fondamental à l'Appliqué (Châtenay-Malabry, Haut-de-Seine ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Entreprise : Stallergenes SA. Recherche et Développement (Antony, Hauts-de-Seine)
Laboratoire : Inflammation, microbiome, immunosurveillance (Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine ; 2010-....) - Cytokines, chimiokines et immunopathologie - Stallergenes SA
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Chollet-Martin, Sandrine Henri
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Caux, Charles Pineau

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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L’objectif de cette thèse est de définir des biomarqueurs relatifs à l’immunothérapie allergénique (ITA). Il peut s’agir de biomarqueurs prédictifs d’une réponse au traitement qui vont permettre aux cliniciens d’adapter les schémas thérapeutiques ou de biomarqueurs d’efficacité facilitant le suivi clinique des patients au cours du traitement. La stratégie de recherche est basée sur une hypothèse qui consiste à dire que les cellules dendritiques (DCs) sont impliquées dans le succès de l’immunothérapie. En particulier, nous supposons que le traitement induit une baisse des DCs effectrices et une augmentation des DCs tolérogènes.Dans une première partie, un criblage de molécules biologiques et pharmacologiques a été entrepris sur les DCs dérivées des monocytes afin de générer in vitro des DCs effectrices de type DC1 etDC17 et des DCs régulatrices. Quatre molécules ont ainsi été identifiées pour leurs propriétés polarisantes. En particulier, les protéases d’Aspergillus oryzae se sont révélées être des inducteurs forts de tolérance. Le phénotype des DCs régulatrices obtenu a été étudié en détail ainsi que la polarisation et la fonctionnalité des lymphocytes T générés après cocultures.Dans une deuxième partie, deux approches de protéomique quantitative (la 2D-DIGE et la LCMS/MS sans marquage) ont été utilisées pour comparer les protéomes des DCs régulatrices et desDCs effectrices. Le différentiel d’expression des protéines les plus pertinentes a été validé au niveau transcriptionnel et protéique dans différents modèles. Le suivi des marqueurs dans des cellules du sang de patients traités ou non par ITA lors d’une étude clinique randomisée, contrôlée, en double aveugle, a permis de définir deux nouveaux biomarqueurs d’efficacité précoce de l’immunothérapie. Ces marqueurs pourront être suivis lors des traitements de désensibilisation pour distinguer les patients répondeurs des non-répondeurs. Par ailleurs, le suivi de ces biomarqueurs pourrait être essentiel dans d’autres pathologies comme les maladies auto-immunes ou encore la transplantation.