Thèse soutenue

La relation entre souffrance et implication au travail dans le cadre de la théorie de la conservation des ressources : le cas d'une organisation médico-sociale

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Auteur / Autrice : Fatema Safy
Direction : Jean-Michel Plane
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 12/12/2011
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; ....-2014)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Montpellier Research in Management
Jury : Président / Présidente : Alain Briole
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Plane, Alain Briole, Emmanuel Abord de Chatillon, Zahir Yanat, Nathalie Commeiras
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuel Abord de Chatillon, Zahir Yanat

Résumé

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L'évolution de l'environnement du travail, de l'organisation du travail, et des modes de gestion des hommes, introduit de nouvelles pathologies de travail à côté des pathologies traditionnelles dites physiques : il s'agit de pathologies mentales. Ces dernières sont liées à des contraintes organisationnelles ou de marché comparativement aux pathologies traditionnelles rattachées aux conditions physiques et matérielles de la tâche. Dans ce contexte d'émergence de nouvelles formes de mal-être au travail, le concept de souffrance au travail, concept « fantôme » en sciences de gestion, apparaît pertinent car il interroge le fonctionnement organisationnel et le rôle de la gestion des ressources humaines. Cette recherche possède un double objectif : contribuer à une meilleure compréhension de la souffrance au travail par la production d'une définition claire de ce concept, et théoriser le lien entre souffrance et implication au travail en définissant de quelle manière ces construits s'influencent mutuellement. Notre recherche est animée par la question suivante : quelles relations existe-t-il entre souffrance et implication au travail ? Pour y répondre, nous nous appuyons sur la théorie de la conservation des ressources. Les résultats de la recherche montrent que la souffrance au travail naît d'une perte de ressources organisationnelles engendrant une érosion des ressources subjectives permettant à l'individu de se définir, et crée une forme d'implication au travail précise : le sur-engagement. Celui-ci trouve ses origines dans la souffrance au travail elle-même et est orienté par des expériences de travail négatives forçant des sentiments négatifs envers l'organisation.