Le paysage, l'autre, l'écriture dans les poèmes de James Sacré. Le désir à l'œuvre
Auteur / Autrice : | Leonardo Sadovnik |
Direction : | Renée Ventresque |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures Françaises et Comparées |
Date : | Soutenance le 24/11/2011 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; ....-2014) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Représenter, inventer la réalite du romantisme à l'aube du xxi ème siècle |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Fourcaut |
Examinateurs / Examinatrices : Renée Ventresque, Laurent Fourcaut, Michel Collot, Daniel Lançon, Jean-Claude Pinson |
Mots clés
Résumé
La thèse porte sur l’ensemble de l’oeuvre poétique de James Sacré, poète français contemporain né en 1939 à Cougou (Vendée). Comme son titre l’indique, elle aborde les problématiques liées à la représentation poétique du paysage, de l’autre et de l’écriture elle même. Ces trois figures capitales de l’oeuvre constituent un socle à partir duquel se déploie laréflexion poétique de J. Sacré et sa pratique de l’écriture. Écriture pratiquée et figurée, donc, essentiellement comme relation désirante au monde, à autrui et à la langue. Aussi la réflexion tente d’aborder l’écriture poétique comme dynamique visant à rétablir une continuité entre le texte et ses objets de désir, l’horizon référentiel du réel et l’allocutaire. La perspective critique adoptée, en pensant le poème non pas comme objet mais comme phénomène, empruntelargement à deux disciplines qui ne relèvent pas de la critique littéraire, la phénoménologie et la psychanalyse. Elles permettent d’éclairer l’éloquente ouverture au monde et aux autres qui caractérise le lyrisme de J. Sacré. Chaque partie de la thèse décrit donc les articulations d’une triple relation de désir dans le cadre d’un axe majeur de la poétique sacréenne. Le premier correspond à la représentation littéraire du paysage en tant qu’il est le milieu du rapport à autrui, et qu’il suscite un questionnement récurrent sur l’incapacité de la langue à restituer pleinement le réel. L’écriture du voyage met également en jeu la relation de désir aux paysages étrangers et à ses autres. Finalement la mise en abîme de l’écriture figure l’entreprise poétique comme composition d’un paysage textuel et comme relation amoureuseau lecteur.