Thèse soutenue

Surveillance et contrôle de la Peste des Petits Ruminants : apports de la modélisation

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Auteur / Autrice : Agnès Waret
Direction : Serge Morand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Microbiologie/Parasitologie
Date : Soutenance le 19/07/2011
Etablissement(s) : Montpellier 2
Ecole(s) doctorale(s) : Systèmes Intégrés en Biologie, Agronomie, Géosciences, Hydrosciences, Environnement (Montpellier ; École Doctorale ; 2009-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ISE - M - Institut des Sciences des l'Evolution de Montpellier
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Serge Morand, Véronique Chevalier, Adama Diallo, Alain Milon
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Ducrot, Dirk Berkvens

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La Peste des Petits Ruminants est une maladie contagieuse virale négligée affectant principalement les caprins et les ovins et qui continue son expansion malgré l'existence de moyens de diagnostic et de vaccins efficaces. Le développement d'approches épidémiologiques et économiques avec des outils d'aide à la décision tels que les modèles semble indispensable dans ce contexte si on vise à l'amélioration de sa surveillance et de son contrôle, ainsi qu'à la mobilisation des bailleurs. L'objectif de ce travail est d'y apporter une contribution originale dans un contexte africain où les données ne sont pas toujours disponibles ou faciles à collecter. Plusieurs approches de modélisation complémentaires sont abordées dont un modèle déterministe à compartiments (SEIR), un modèle de régression logistique et un modèle basé sur la théorie des réseaux sociaux. La pertinence de très hauts niveaux de vaccination et d'une surveillance active par sérologie telle qu'habituellement préconisée dans les pays du ‘Sud', dont les systèmes de production sont les seuls véritablement menacés, est discutée. Dans le cas de l'Ethiopie, un système de surveillance passif syndromique est envisagé avec une concentration possible des efforts de sensibilisation à la maladie au niveau des points de pâturages. Concernant la répartition temporelle et spatiale du niveau vaccinal à appliquer, la mise en place de ‘barrières' vaccinales en lien avec la géographie du pays est suggérée comme pouvant optimiser la pratique actuelle de vaccination en urgence autour des foyers déclarés lorsque les ressources sont disponibles. L'intégration de l'écologie de la maladie et l'utilisation complémentaire aux modèles mathématiques de l'analyse phylogéographique offrent des perspectives intéressantes mais restent encore un défi ; la prise en compte de critères socio-économiques est par contre une priorité pour parfaire notre approche.