Thèse soutenue

Adaptation du modèle de la Construction-Intégration de Kintsch à la compréhension des énoncés et à la résolution des problèmes arithmétiques complexes

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Auteur / Autrice : Olivier Lebreton
Direction : Jean-François Hamon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie cognitive
Date : Soutenance le 21/01/2011
Etablissement(s) : La Réunion
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres et sciences humaines, Droit économie gestion, Sciences politiques (Saint-Denis, La Réunion)
Jury : Président / Présidente : Michel Latchoumanin
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Hamon, Michel Latchoumanin, Denis Brouillet, Jean-Michel Vives, Thierry Bisson
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Brouillet

Résumé

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Cette recherche a pour objet la compréhension des énoncés de problèmes arithmétiques complexes et leur résolution. Les problèmes complexes choisis combinent des problèmes simples de types Changement et Combinaison. Ce travail s’appuie sur le modèle de la Construction-Intégration de Kintsch. Les résultats montrent qu’il existe une relation entre le niveau d’expertise en compréhension de textes narratifs et la résolution des problèmes arithmétiques complexes. Comprendre un texte narratif ou un énoncé de problème complexe exige de la part des lecteurs la construction d’un réseau propositionnel hiérarchisé et les résultats suggèrent, entre autres, une sensibilité des élèves aux propositions textuelles et aux ellipses contenues dans les textes. La formation des macropropositions est un processus fondamental et les résultats montrent une relation entre le nombre d’objets contenus dans les énoncés de problème et la procédure préférentiellement choisie par les élèves. Ils suggèrent d’une part, la mise en oeuvre du processus de catégorisation au cours du processus de compréhension et d’autre part, l’affaiblissement des liaisons entre les macropropositions élaborées et le schéma de problème Parties-Tout qui leur sont liés. D’un point de vue pédagogique, les résultats montrent que les questions relatives à l’activation d’une part des concepts superordonnés et d’autre part des schémas de problèmes Parties-Tout ne sont pas à privilégier pour aider les élèves. Finalement, les connaissances du lecteur sont essentielles à la compréhension. Cet élément est confirmé ici et la compréhension des problèmes complexes nécessite des connaissances solides relativement aux problèmes arithmétiques simples.