Devenir de l’arsenic dans une papeterie : étude de cas
Auteur / Autrice : | Clémence Michon |
Direction : | Marie-Noëlle Pons, Pascale Bauda |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des procédés et des produits |
Date : | Soutenance le 04/02/2011 |
Etablissement(s) : | Vandoeuvre-les-Nancy, INPL |
Ecole(s) doctorale(s) : | RP2E - Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire réactions et génie des procédés |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Claire Lett |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Noëlle Pons, Pascale Bauda, Marie-Claire Lett, Marc Aurousseau, Christophe Dagot, Martine Bortolotti | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Aurousseau, Christophe Dagot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les objectifs de ce travail étaient de déterminer les sources et le devenir de l’arsenic dans une papeterie vosgienne, et en particulier dans sa station d’épuration, afin de comprendre les variations de la concentration en arsenic dans l’effluent traité par la station et rejeté dans la Moselle.Les papiers récupérés utilisés pour la production de pâte désencrée représentent la source majoritaire d’arsenic pour la papeterie, puis les combustibles incinérés dans le secteur énergie. Les sorties majoritaires sont les cendres produites par le secteur énergie, puis le papier produit. Le devenir de l’arsenic dans le procédé de désencrage est complexe et implique des phénomènes de transfert entre le circuit de la pâte à papier et le circuit des eaux. L’arsenic présent dans les eaux blanches semble provenir des matières en suspension. Des dysfonctionnements dans le secteur énergie ont causé le départ de cendres produites dans la chaudière à la station d’épuration via les eaux de lavage du laveur de fumées. Ces cendres peuvent avoir une concentration en arsenic très importante et pourraient être l’une des causes des dépassements de la limite de rejet en arsenic. La station d’épuration peut éliminer de la phase aqueuse jusqu’à 50 % de l’arsenic entrant à la station après neutralisation/décantation et traitement par boues activées. Un traitement tertiaire par coagulation (par des sels d’aluminium) / floculation / flottation permet de diminuer encore la concentration en arsenic dans le rejet en fonction des conditions de fonctionnement