Thèse soutenue

Aspects formels du dîwân de Jamîl Buṯayna

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Auteur / Autrice : Maria Mouhieddine
Direction : Georges BohasDjamel Eddine Kouloughli
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes arabes
Date : Soutenance le 26/11/2011
Etablissement(s) : Lyon, École normale supérieure
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire des théories linguistiques (Paris)
Jury : Président / Présidente : Giuliano Lancioni
Examinateurs / Examinatrices : Georges Bohas, Djamel Eddine Kouloughli, Giuliano Lancioni, Ahyaf Sinnū, Jean-Louis Aroui
Rapporteurs / Rapporteuses : Ahyaf Sinnū

Résumé

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Notre objectif étant de procéder à une analyse des aspects formels du dîwân de Jamîl Buṯayna (poète arabe et héros de roman mort aux environs de 701) nous avons commencé par donner du texte une édition intégralement vocalisée et métriquement cohérente à partir de quatre éditions publiées antérieurement. A partir de cette édition, une analyse syllabique intégrale du diwân a été possible grâce au logiciel Xalîl élaboré par Djamel Eddine Kouloughli ainsi qu’un lexique fréquentiel. Dans le deuxième tome, nous avons procédé, à partir de l’analyse syllabique, à une analyse métrique. Le principal résultat de cette analyse a été la mise en évidence d’une systématisation du respect des zones de stabilité qui était sujettes à variation dans la poésie arabe ancienne. L’autre aspect de l’analyse a consisté dans l’extraction des formules du dîwân ; nous avons suivi pour cela une méthode originale que nous avons appelée : prospection guidée métriquement. Cette méthode a permis non seulement de détecter un grand nombre de formules en usage jusqu’au XIIIe siècle, date à laquelle nous avons arrêté l’analyse, mais elle a également mis en évidence l’existence de nombreux vers ou fragments de poèmes que l’on retrouve particulièrement dans les diwân de Jamîl Buṯayna, Majnûn Laylâ, Kuṯayyir Azza, Nuṣayb b. Rabâḥ et Qays b. Ḏariḥ qui constituent un fond commun sans doute à la portée de tous à l’époque et qu’il est donc vain de parler à ce propos de plagiat ou d’antériorité.