Microencapsulation pour l'autoréparation
Auteur / Autrice : | Laura Caserta |
Direction : | Alain Périchaud, Jacky Kister |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physico-chimie, analyse et spectroscopie moléculaire |
Date : | Soutenance le 28/10/2011 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole èdoctorale Sciences Chimiques (Marseille ; 1996-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michelle Sergent |
Examinateurs / Examinatrices : Monica Arnautu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Yves Sanchez, Rinat Iskakov |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Un matériau qui se répare tout seul. Une fissure ou une rayure qui se rebouche elle-même après un impact, comme une blessure pour un être vivant. Le concept d’autoréparation ainsi décrit n’est plus une idée purement fantaisiste issue de l’imagination fertile des chercheurs. De récents travaux prouvent le contraire. Catalyse a choisi de mettre au point un processus d’autoréparation par l’intégration de microparticules contenant un principe actif liquide, libéré lors son l’éclatement. Ce liquide, un monomère, va alors polymériser, rebouchant ainsi la fissure et empêchant sa propagation.L’innovation de Catalyse a été d’imaginer une formulation autoréparante capable de polymériser directement au contact du milieu extérieur. Les éléments alors mis à disposition par l’environnement peuvent être la lumière (rayonnements UV ou visibles), l’oxygène, ou l’humidité. Les monomères envisagés pour l’encapsulation sont alors respectivement un acrylate, TMPTA, ou une époxy (mélangés avec un photoamorceur adapté), l’huile de lin (siccative) et un isocyanate trimère de l’hexamétylène diisocyanate. L’encapsulation des ces quatre composés est étudiée en parallèle et les travaux réalisés sont explicités dans les chapitres 2, 3 et 4 de ce document. Le TMPTA et l’huile de lin sont encapsulés par le procédé sol-gel, l’époxy et l’isocyanate, par polycondensation interfaciale. Les résultats obtenus sont variables d’un monomère à l’autre, mais dans l’ensemble, les résultats sont concluants et montrent d’une part, qu’il est possible d’obtenir des particules contenant un taux de principe actif intéressant et stables dans le temps, et d’autre part que suite à l’éclatement desdites capsules, le monomère polymérise, assurant ainsi le processus d’autoréparation.