Les relations culturelles franco-roumaines dans l’entre-deux-guerres
Auteur / Autrice : | Georgiana Estienne |
Direction : | Jean-Paul Bled, Dan Berindei |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 18/12/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Constantin Buşe |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Dard, Olivier Forcade, Vasile Vesa |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les deux décennies bornées par la Première et la Seconde Guerres mondiales furent une période particulièrement prospère pour les échanges culturels entre France et Roumanie. La situation politique et l’orientation diplomatique des deux pays concourent alors à renforcer les liens qui les unissent. La fin de la Première Guerre mondiale est marquée par l’achèvement du processus d’union nationale en Roumanie, et la création d’une entité territoriale élargie : la Grande Roumanie. Au même moment, la France, principal allié de la Roumanie, s’impose au cœur de la politique continentale. Entre les deux pays, des relations culturelles qui remontent à la fin du XVIIIe siècle s’intensifient, pour atteindre leur apogée avant la Seconde Guerre mondiale. Ces relations reposent tout à la fois sur des initiatives personnelles, institutionnelles et étatiques, et bénéficient fortement du resserrement des relations diplomatiques entre la France et la Roumanie. Soucieuses de développer leur influence, la France et la Roumanie financent considérablement leur activité culturelle. La France, tout particulièrement, développe une politique de rayonnement, et s’appuie pour cela sur une opinion publique roumaine gagnée depuis longtemps à la francophilie ; dans un même temps, la présence roumaine s’affirme à Paris : la ville attire écrivains et artistes roumains. Fondée sur la lecture et l’analyse d’un ensemble de sources archivistiques disponibles (archives nationales, archives diplomatiques, archives privées, en France et en Roumanie), notre étude vise à restituer l’intensité et la densité des échanges culturels entre la France et la Roumanie pendant l’entre-deux guerres.