Les ressources du français dans l'oeuvre de Giacomo Leopardi : théorie et pratique
Auteur / Autrice : | Francesca Romana Andreotti |
Direction : | Jean-Charles Vegliante, Fabrizio Scrivano |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et cultures étrangères |
Date : | Soutenance le 30/06/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 3 en cotutelle avec Università degli studi (Pérouse, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Les Cultures de l'Europe méditerranéenne occidentale (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Gabellone |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Charles Vegliante, Fabrizio Scrivano, Pascal Gabellone, Luigi Trenti |
Mots clés
Résumé
Le français en tant que système linguistico-culturel et, de manière privilégiée, dans sa codification philosophico-littéraire en tant qu’ensemble de modules, de genres et de textes, a eu un rôle central dans la pensée et dans l’oeuvre de Leopardi et cela depuis ses premières années de formation philosophico-littéraire jusqu'à la fin de sa production. Il s’agit en effet de la seule langue moderne – c’est-à-dire l’unique ressource réellement disponible pour cet échangepassage interlinguistique de tra[ns]duction qui a agi de manière vraiment significative dans l'élaboration et la production de cet auteur. Il s’identifiait en effet dans les termes de l’autre langue. Ainsi, tout en conservant son effet double et ambivalent dans un rapport qui se révèle riche et raffiné sur le plan de la création, polémique et conflictuel sur le plan de l'activité théorique, marque en particulier dans les pages du Zibaldone mais aussi dans d'autres textes, la réflexion théorique autour des langues et de la traduction ainsi que de nombreuses notes lexicologiques et de linguistique contrastive et surtout de l'écriture épistolaire, d'essais et de poésie. Dans ce contexte, la première partie de cette thèse explore d’un point de vue de la traduction, l’utilisation du français par Leopardi dans ses différentes formes d’écriture où la création linguistique et la genèse du texte littéraire se constituent dans le terrain de l’entre-deux des langues analogues. Au contraire, la deuxième partie met l'accent sur le rapport entre les formes brèves, l’écriture poétique et la pratique de la réécriture d’une langue à l’autre, dans la traduction-remaniement de la fable poétique La Feuille de A.-V. Arnault, mise par le poète de Recanati à la fin son livre les Canti dans sa dernière organisation de 1835.