Thèse soutenue

Implication du métabolisme dans l'apoptose et la différenciation des cellules souches cancéreuses de gliome murin

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Marie Morfouace
Direction : François Vallette
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Cancérologie. Biologie. Médecine. Santé
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Nantes Université. Pôle Santé. UFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes)

Mots clés

FR

Résumé

FR  |  
EN

Récemment, la présence de cellules souches cancéreuses (CSC) a été mise en évidence dans les gliomes. Ces cellules, de par leur résistance à l'apoptose, seraient responsables de la résurgence des tumeurs après radio et chimiothérapie. Le but de cette étude a été de rechercher des marqueurs/voies de signalisation ciblant ces cellules souches issues de gliomes chimio-induits chez le rat, via une comparaison avec des cellules souches neurales (NSC) murines. Une analyse protéomique comparative a montré que le métabolisme des CSC était différent de celui des NSC : les CSC ont un métabolisme essentiellement glycolytique. Le dichloroacétate (DCA) est une molécule ciblant ce métabolisme particulier. Nous avons mis en évidence qu'elle était capable de potentialiser l'apoptose induite par l'Etoposide ou les irradiations dans les CSC, mais pas dans les NSC. Cette potentialisation est corrélée avec une surexpression de p53, Foxo3 et de certains de leurs gènes-cibles : Bad, Puma et Noxa, qui sont des protéines pro-apoptotiques à domaine BH3-seul. De plus, le DCA induit la différenciation des CSC mais pas celle des NSC, via la modulation de l'interaction entre PKM2 (enzyme de la glycolyse) et Oct4 (facteur de transcription impliqué dans le maintien de l'état indifférencié). Le DCA pourrait donc être un bon adjuvant aux traitements classiques contre les gliomes.