Modification de la valeur nominale des actions et gestion de l'actionnariat : le cas français de 2003 à 2007
Auteur / Autrice : | Bruno Pecchioli |
Direction : | Mireille Jaeger, Pascal Alphonse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 10/12/2010 |
Etablissement(s) : | Nancy 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SJPEG - Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CEREFIGE - Centre Européen de Recherche en Economie Financière et Gestion des Entreprises - EA 3942 |
Jury : | Président / Présidente : Alain Schatt |
Rapporteurs / Rapporteuses : Géraldine Broye, Frédéric Lobez |
Mots clés
Résumé
Les opérations de division/multiplication de nominal ont fait l'objet de nombreuses recherches depuis quelques décennies, principalement anglo-saxonnes. Deux hypothèses principales en ressortent. L'hypothèse de signalement suppose que l'annonce de l'opération permet au dirigeant d'une entreprise cotée de transmettre au marché son information privée concernant ses performances futures. L'hypothèse d'ajustement des prix vise quant-à-elle un objectif plus opérationnel : l'opération permettrait d'ajuster le niveau de prix en sorte d'impacter la liquidité et le risque des titres ou de satisfaire les différentes classes d'investisseurs. Les travaux plus récents observent en plus de l'impact sur les rentabilités, la liquidité ou le risque, un changement dans la structure de l'actionnariat consécutif à ces opérations. Les études empiriques réalisées et les méthodologies d'étude d'évènement mobilisées dans nos travaux montrent que ces deux hypothèses classiques sont difficilement applicables au marché français. Les observations sur ce marché conduisent à élargir la problématique au lien possible entre prix unitaire des titres et composition de l'actionnariat. Une hypothèse originale est alors proposée, modélisée et testée. Cette hypothèse d' « ajustement de l'actionnariat par les prix » explique notamment que les réactions soient différentes sur ce marché, comme la motivation du recours à de telles opérations. Le choix du niveau de prix « optimal » des actions correspond dans cette optique à un arbitrage entre la performance accrue due au contrôle d'investisseurs institutionnels et le bénéfice en termes de rentabilité exigée de disposer d'une base large d'actionnariat individuel.