Couches chimiluminescentes de Langmuir-Blodgett pour une détection sans marquage basée sur une intéraction type métal / chélate
Auteur / Autrice : | Aurélie Santafe |
Direction : | Agnès Girard-Egrot, Christophe A. Marquette |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biochimie |
Date : | Soutenance le 08/10/2010 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ICBMS - Institut de Chimie et Biochimie Moléculaires et Supramoléculaires - UMR 5246 (Villeurbanne, Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Loïc Blum |
Examinateurs / Examinatrices : Joël Chopineau | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Karsten Haupt, Véronique Rosilio |
Mots clés
Résumé
Une nouvelle méthode de détection sans marquage des interactions biomoléculaires a été développée. Elle est basée sur la conception d’une couche sensible supportée innovante réalisée par la technique de Langmuir‐Blodgett. Cette couche est composée d'un lipide à tête polaire immobilisant un cation métallique divalent capable (i) de chélater une molécule possédant une affinité pour ce type de cation et (ii) de catalyser la réaction de chimiluminescence du luminol. L'intensité du signal chimiluminescent est modulée par la présence de biomolécules fixées en surface de la couche sensible, qui modifient l'environnement immédiat du cation métallique. La variation du signal chimiluminescent (issu de la catalyse par le cation immobilisé) a pu être quantifiée et corrélée à une gamme de concentration d’histamine et d’anticorps. Les potentialités de cette approche ont finalement été exploitées pour développer une puce de PMMA de type macropuce immobilisant la monocouche de lipides.