Etude de la pénétration des chlorures et de l'amorçage de la corrosion en zone saturée et en zone de marnage
Auteur / Autrice : | Mahfoud Tahlaiti |
Direction : | Abdelkarim Ait-Mokhtar |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie civil |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | La Rochelle |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La corrosion des armatures est une des causes principales de la dégradation des structures en béton armé en Europe. Plus particulièrement en zones côtières, où les ions chlore, présents dans l’eau de mer, ont clairement été identifiés comme étant l'élément déclencheur du processus chimique menant à la corrosion. Dans ce contexte, la détermination de cette valeur critique d’amorçage de la corrosion et le temps correspondant sont des éléments clés de la prédiction de la duré de vie des matériaux. Dans ce travail, quatre types de bétons armés ordinaires (C15, C22, C4 et C30) ont été placés dans trois environnements différents : une zone de marnage au port de La Rochelle, un simulateur de marnage avec une solution saline (0,5M NaCl) conçu au laboratoire où les conditions d’exposition sont contrôlées et une cellule de migration où un champ électrique a été appliqué afin d’accélérer la pénétration des chlorures. Des mesures électrochimiques (spectroscopie d’impédance électrochimique SIE, potentiel de corrosion et résistance de polarisation) ont été réalisées afin de suivre le processus de transport aboutissant à la corrosion. Une étude de caractérisation des matériaux a été réalisée dans le but de relever les propriétés de transfert de chaque béton. La description morphologique (MEB Microscopie Electronique et EDXA Energy Dispersive X-ray Analysis) de l’interface acier-béton a apporté des compléments sur la microstructure et les mécanismes physico-chimiques mis en jeu. Enfin, un modèle numérique unidimensionnel et multi-espèces de transport des chlorures, basé sur l’équation de Nernst-Planck, a été développé. La réactivité chimique du matériau cimentaire est prise en compte à travers les isothermes d’interaction.