Vers une électronique mono-moléculaire à base de graphène : fabrication et caractérisation de composants à grilles latérales
Auteur / Autrice : | Ather Mahmood |
Direction : | Christian Joachim, Erik Dujardin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Électronique moléculaire |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'objectif de ce travail de thèse est la production et la caractérisation de monofeuillets de graphène, sa structuration à l'échelle sub-micrométrique et l'étude des propriétés électroniques des feuillets et nanorubans de graphène. Le graphène est un arrangement bidimensionnel hexagonal d'atomes de carbone hybridé sp2. Bien que le graphène soit pressenti depuis plusieurs années comme un matériau aux propriétés électroniques nouvelles lorsqu'il est structurés à l'échelle nanométrique, son étude a été longtemps différée par la difficulté à préparer et identifier ce matériau d'épaisseur atomique. En combinant plusieurs approches, nous montrons comment des feuillets d'une seule, quelques ou plusieurs couches peuvent être produits sur des substrats de Si/SiO2 avec ou sans structures d'accueil. La caractérisation par microscopies optique, électronique à balayage ou à champ proche ont permis de caractériser la morphologie et le nombre précis de couches. En outre, la spectroscopie Raman a permis de distinguer clairement la monocouche exfoliée isolée des empilements lâches de multicouches découplées obtenues par épitaxie. Des plots de 20µm de diamètre ont été manipulé et amincis in-situ par exfoliation jusqu'à produire des dépôts <10 nm d'épaisseur entre des électrodes métalliques pré-définies. La lithographie par Faisceaux d'Ions Focalisé (FIB) a permis, à la fois, de déposer des contacts métalliques sur les disques de graphène multicouche mais aussi de les structurer en rubans de 2 µm de long et 80 - 250 nm de large avec grilles latérales en graphène. Le transport à basse température et sous effet de champ a été caractérisé et modélisé. Il met en évidence l'existence d'une chaine de points quantiques séparés par des barrières tunnel qui est également vu dans la plupart des nanorubans de graphène étudiés à l'heure actuel. . . .