Tradition orale et esthétique romanesque dans les trois premiers romans d'Ahmadou kourouma : les Soleils des Indépendances (1968), Monne, outrages et défis (1990), En attendant le vote des bêtes sauvages (1998) : les sources d'un imaginaire
Auteur / Autrice : | Lobna Mestaoui |
Direction : | Papa Samba Diop |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres |
Date : | Soutenance le 11/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Sciences Humaines et Sciences Sociales (Créteil) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Lettres, Idées, Savoirs |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Papa Samba Diop, Christiane Chaulet-Achour, Xavier Garnier |
Mots clés
Résumé
Le présent travail tente de démontrer comment l’œuvre d’Ahmadou Kourouma est traversée par le discours oral et traditionnel. Le substrat culturel vernaculaire structure l’œuvre et la modèle aboutissant à une poétique hybride, synthèse de deux traditions littéraires ( orale et écrite) et de deux univers symboliques( le terroir malinké et l’héritage occidental colonial). La question identitaire demeure au centre de nos interrogations sur Kourouma. Toutes ces analyses insistent sur l’importance accordée au terroir et à son apport dans l’émergence d’une écriture de l’intériorité. Notre propos s’articule en trois grands axes qui révèlent la densité des références culturelles dans les romans de cet auteur et le rôle qu’elles jouent dans l’élaboration d’un ancrage identitaire et d’une esthétique débridée