Thèse soutenue

Les relations précoces entre le mère et son bébé : les troubles alimentaires chez le bébé, spécifiquement le reflux gastro-oesophagien

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Auteur / Autrice : Glaucia Escalier Braga
Direction : Marie-Claude Fourment-AptekmanMaria Cristina Poli
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie et psychanalyse
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 13

Résumé

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Intriguée par la complexité des innombrables questions sur les relations précoces mère/bébé, nous proposons dans ce travail d’étudier ce qui se passe dans cette relation spécifique lorsque le bébé présente un trouble alimentaire, et plus particulièrement un reflux gastro-oesophagien. L’écoute et l’observation de certaines mères avec leur bébé présentant un reflu;: a permis de mettre en avant plusieurs éléments : grossesse accidentelle ; gestation angoissante ; accouchement par césarienne ; resserrement de la relation avec leur propre mère ; difficultés dans l’exercice de la fonction maternelle; difficultés à se séparer du bébé quand la situation l’exige et choix privilégié de leur propre mère pour s’occuper du bébé. A partir de ces observations cliniques, nous avons développé une étude psychanalytique basée dans un premier temps suries pathologies de l’oralité du point de vue de la médecine. D’autre part, l’analyse des débuts de la sexualité infantile permet de voir comment se produit le parcours de la fillette des phases pré-oedipienne et oedipienne à la féminité et finalement à la maternité. À œ stade, nous avons tenté de situer le lieu occupé par le bébé pour la femme-mère. Pour mener à bien notre étude, nous avons abordé les trois registres introduits par Lacan « R. S. I — les Noms du Père » ; la formation du moi et des narcissismes primaire et secondaire ; l’importance des pulsions dans les relations précoces, avec l’accent sur les pulsions orales ; la dynamique sado-masochiste dans la relation mère-bébé et son « tourbillon » d’émotions provoqué par l’ambivalence maternelle, le sentiment de culpabilité la difficulté de séparation et, enfin, par la manière dont est traité le reflux. S’il s’agit d’un symptôme, à qui appartient-il?