L'influence des pratiques langagières enseignantes sur l'acquisition de la langue orale chez les élèves entre quatre et cinq ans
Auteur / Autrice : | Nathalie Charvy |
Direction : | J.-M. Odéric Delefosse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 02/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langage et langues (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Langues romanes : acquisition, linguistique, didactique (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Louis Chiss |
Examinateurs / Examinatrices : J.-M. Odéric Delefosse, Jean-Louis Chiss, Marie-Josèphe Berchoud, Sylvie Plane |
Mots clés
Résumé
Nous nous sommes interrogée sur l’influence des pratiques langagières de l’enseignant sur l’appropriation de la langue orale chez des élèves entre quatre et cinq ans dans le cadre de narrations. L’objectif de notre travail est double : caractériser les interactions dans le cadre d’un échange duel maître-élève; constater, dans une visée acquisitionnelle, ce qui, de la part de l’enseignant, en termes d’offres langagières du point de vue interactionnel et syntaxique, favorise l’acquisition de la langue orale chez l’élève. Nous appuyant sur les travaux socio-interactionnistes (Vygotski, 1934, Bruner, 1983, 1991) et en acquisition du langage (Lentin, 1998, Canut, 2006), nos hypothèses sont les suivantes : une offre langagière adaptée de la part de l’enseignant -reposant sur une reformulation des énoncés de l’enfant et un langage syntaxiquement structuré qui s’inscrivent dans la zone proximale de développement de l’élève- est déterminante dans son évolution langagière. Dans le cadre de l’analyse de données qualitative, nous avons analysé à la fois de manière longitudinale et contrastive les interactions langagières entre une enseignante et trois élèves sur une année de moyenne section de maternelle. Nous avons comparé nos premiers résultats avec ceux d’une analyse identique d’interactions langagières d’un enseignant-chercheur avec deux élèves. La méthode d’analyse adoptée a consisté à la fois en une analyse des interactions en unités interactionnelles et en celle des énoncés (maître et élève) en catégories syntaxiques. A travers les deux expérimentations analysées dans une perspective comparative, nos hypothèses ont été vérifiées.