Thèse soutenue

C-Myc et lymphomagenèse dans les cellules B infectées par le virus d’Epstein-Barr

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Auteur / Autrice : Stéphanie Durand-Panteix
Direction : Jean Feuillard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie, Sciences, Santé.Immunologie, onco-hématologie, infectiologie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Limoges
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Limoges. Faculté des sciences et techniques

Mots clés

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Résumé

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Ce travail visait à étudier l’implication de l’oncogène c-myc dans la lymphomagenèse, et ce dans un contexte d’infection des cellules B par le virus d’Epstein-Barr (EBV). Il s’est articulé autour de trois axes. Dans un premier temps, nous avons montré que les facteurs c-Myc et NF-κB sont les deux principaux systèmes transcriptionnels activés dans les cellules B EBV+ en latence III, responsables de leur phénotype, de leur profil de prolifération et de leurs propriétés biologiques. Nous avons ensuite initié un travail concernant l’étude des rôles de c-Myc et de l’EBV dans la régulation de l’expression d’une molécule de co-signalisation de la réponse immune : la protéine B7-H1. Nous montrons que l’EBV augmente l’expression de cette protéine, alors que c-Myc la réprime, aux niveaux transcriptionnel et de son export à la membrane cellulaire. Enfin, nous avons élaboré de nouveaux vecteurs plaçant l’oncogène c-myc (ou le gène rapporteur luciférase) sous le contrôle de la région régulatrice située en 3’ du locus des gènes des immunoglobulines (LCR 3’IgH) : les vecteurs pHEBo-pVH-Luc/Myc-LCR 3’IgH. La transfection du vecteur contenant c-Myc dans la lignée EREB2-5, dépendante de l’œstrogène pour sa prolifération, a permis sa transformation en une lignée proliférante indépendante de cette hormone. En cela, il pourrait s’agir d’un nouvel outil moléculaire d’intérêt permettant d’étudier à la fois l’activité transcriptionnelle de LCR 3’IgH et le pouvoir transformant de c-Myc.