Thèse soutenue

Une récupération de l’espace perdu par l’acte d’écriture : étude comparative de trois écrivains migrants : Kazuo Ishiguro, Jean Portante et Zafer Senocak (accent, voir 330 et 541)

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Auteur / Autrice : Jeanne Glesener
Direction : Fridrun Rinner
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature générale et comparée
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011)

Résumé

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Cette thèse a pour objet l’analyse de la littérature migrante contemporaine en Grande-Bretagne, en Allemagne et au Luxembourg. Dans un développement tripartite elle présente d’abord l’évolution de ladite littérature dans les espaces littéraires choisis en mettant en évidence la réaction que peuvent avoir un espace postcolonial (GB), non-postcolonial (D) et interculturel (L) à l’émergence de cette littérature hybride. Suit l’interprétation du corpus romanesque des auteurs Jean Portante, Zafer Senocak et Kazuo Ishiguro sous l’angle d’un questionnement se rapportant essentiellement au sujet de l’identité hybride. Une dernière partie traite des réflexions des auteurs migrants concernant l’identité du pays d’accueil, de la (ré)écriture de l’Histoire dans la littérature migrante, de la langue contaminée comme caractéristique de l’écriture migrante et de la réception de l’écrivain migrant. L’étude travaille avec les théories littéraires interculturelles et postcoloniales et certains préceptes des études culturelles.