Thèse soutenue

Harmoniques cohérentes du Laser à Electrons Libres générées à partir d'harmoniques produites dans les gaz sur le prototype de l'accélérateur SCSS

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Auteur / Autrice : Guillaume Lambert
Direction : Marie-Emmanuelle Couprie
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Résumé

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Aujourd’hui, les lasers à Electrons Libres (LELs) en simple passage permettent d’étudier la structure de la matière dans le domaine de la femtoseconde. Cependant, le rayonnement produit, l’émission spontanée auto-amplifiée (SASE), bien que hautement brillante, présente une cohérence longitudinale partielle ; les profils temporel et spectral sont composés d’une série de pics, appelés « spikes », et présentent d’importantes fluctuations statistiques. Nous démontrons ici la forte amplification cohérente de la 5ème harmonique d’un laser Ti : Sa(800 nm, 10 Hz, 100 fs) générée dans une cellule de gaz, i. E. 160 nm, puis injectée dans un LEL. Ce phénomène spectaculaire s’accompagne de la génération d’Harmoniques Non Linéaires LELs (HNL) intenses et cohérentes à 54 nm et 32 nm. L’expérience a été réalisée sur le prototype de l’accélérateur SCSS (source SASE compacte de Spring-8, Japon). Cette installation est principalement constituée d’un canon à électrons à cathode thermo-ionique, d’un onduleur sous vide (2 sections de 4,5 m de long), au niveau duquel la source externe harmonique est superposée transversalement et temporellement avec le faisceau d’électrons (150MeV, 10 Hz, 1 ps). Avec une seule section d’onduleur, le rayonnement à 160 nm en mode injecté atteint une intensité de trois ordres de grandeur supérieure à celle obtenue sans injection, et présente une distribution spectrale quasi-Gaussienne. De plus, la longueur de saturation du LEL est deux fois plus courte. Vu le faible niveau d’injection requis, une telle amplification couplée à des schémas HNL permettait de générer des rayonnements X-mous totalement cohérents jusqu’à la « fenêtre de l’eau ».