Thèse soutenue

Analyse génétique et modélisation de la production de semence et de la réussite de l'insémination artificielle en ovin

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Ingrid David
Direction : Eduardo Manfredi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génétique animale
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Paris, AgroParisTech

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR

L'objectif de l'étude était d'estimer les facteurs environnementaux et génétiques de la production de semence et de la réussite de l'insémination en utilisant les méthodologies les mieux adaptées à la structure des données et à la spécificité des caractères étudiés. Les données des six principaux CIA ovins français, qui effectuent 96% des IA françaises, ont servi aux analyses. Les données de production de semence étaient caractérisées par le nombre de répétitions des mesures intra et inter-année pour chaque bélier. Les principaux facteurs de variation de la production de semence retenus sont la combinaison anne��e*saison, l'âge du bélier, l'intervalle de temps entre collectes et le nombre de sauts effectués par l'animal au moment de la collecte. Les héritabilités estimées sont moyennes (0. 12 à 0. 33) pour le volume, la concentration et le nombre de spermatozoïdes et plus faible pour la motilité (de 0. 02 à 0. 14). A réussite de l'insémination est mesurée en ovin par une variable binaire codée 1 si il y a mise-bas sur IA et 0 sinon. Elle est le résultat de la combinaison entre la fertilité de la femelle et la fécondance du mâle. Nous avons réalisé une première analyse conjointe des deux caractères en supposant que les effets génétiques et environnementaux du mâle et de la femelle s'associaient de manière additive (modèle additif). Les résultats obtenus étaient cohérents entre races et avec la littérature. Les principaux facteurs de variation de la réussite de l'IA étaient la combinaison année*saison, l'âge de la femelle, l'intervalle de temps avec la mise bas précédente, la motilité de sperme, l'inséminateur et la combinaison élevage*année. L'héritabilité de la fertilité femelle était faible (4 à 8%), celle de la fécondance mâle était inférieure à 0. 5%. Pour être plus en adéquation avec les processus biologiques sous-jacent de la reproduction, nous avons considéré une autre modélisation conjointe: le modèle produit.