Thèse soutenue

Etude géochronologique, aspects géomorphologiques et géochimiques du volcanisme de l’île de Basse Terre (Guadeloupe), et datation des structures d’effondrement de flanc majeures de l’arc des Petites Antilles

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Agnès Samper
Direction : Xavier Quidelleur
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Terre, Océan, Espace. Géologie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

La technique K-Ar Cassignol-Gillot nous a permis de définir les limites temporelles du volcanisme effusif sub-aérien de l’île de Basse Terre, Guadeloupe, et de préciser les périodes d’activité des quatre massifs de l’île. Le Complexe Basal [2,79±0,04 - 2,68±0,04 Ma], la Chaîne Septentrionale [1,81±0,03 - 1,15±0,02 Ma], la Chaîne Axiale [1023±25 - 435±8 ka], le complexe de Grande-Découverte (GD) [205±28 - actuel] illustrent la migration du volcanisme à Basse Terre depuis 3 Ma suivant une direction principale N-S et une vitesse de 20 km/Ma. L’extraction des magmas serait contrôlée par les systèmes de graben E-W et failles normales en échelon NW-SE affectant la Guadeloupe. Les taux d’extrusion calculés sur la base d’observations et modélisations morphologiques vont de 1,4 10-5 à 4,5 10-4 km3/yr. Au sud du volcan de GD, les diverses phases d'activité effusive du complexe de Trois-Rivières-Madeleine montrent une contemporanéité avec celles du volcan de GD. Les coulées de Trois-Rivières (87±5 ka) puis l’alignement E-W Madeleine-Le Palmiste (70 à 45 ka) datent une phase de propagation du rift de Marie-Galante. Des coulées <15 ka dans l'environnement du dôme de la Madeleine permettent d’étendre à l’extrême sud de l’île la zone d’activité volcanique Holocène. L’aléa volcanique n’est plus restreint au Massif de Soufrière-GD mais doit être étendu en son sud au massif de Madeleine-Trois-Rivières. Des effondrements de flanc majeurs ont été datés sur les îles de Basse Terre (640 ka, 550 ka), Dominique (100 ka), Martinique (330 ka) et Sainte-Lucie (100 ka). Une relation causale entre la récurrence de ces phénomènes catastrophiques et les changements climatiques globaux est proposée.