Transfert d'oxygène en condition de culture microbienne intensive
Auteur / Autrice : | Mathias Fyferling |
Direction : | Gérard Goma |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Microbiologie et biocatalyse industrielles |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INSA |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'objectif des travaux est la quantification et la modélisation du transfert d’oxygène en condition de production microbienne afin de contribuer à l’intensification des performances des bioprocédés. Les travaux expérimentaux sont réalisés en bioréacteur, en milieux minéraux exempt de réaction biologique, puis lors de cultures fed-batch d’Escherichia coli, Saccharomyces cerevisiae et Aspergillus niger. Le domaine d'investigation est original de par les fortes consommations volumiques d’oxygène (0,6 g. L-1. H-1) et puissances dissipées (35 kW. M-3) utilisées. Le coefficient de transfert d’oxygène est déterminé à l'aide de différents modèles non structurés (pour la prise en compte du mode d’écoulement des phases, de l’entraînement de surface et de la rétention gazeuse sur des régimes transitoires ou permanents. Il est notamment observé que, en présence de réaction biologique, (i) les valeurs du coefficient de transfert KT sont 5 à 10 fois supérieures à celles mentionnées dans la littérature relative au transfert d’oxygène, (ii) par comparaison aux milieux de culture avant ensemencement, KT et KL (la conductance de transfert) sont divisés d’un facteur 4 à 6. Les effets de l'activité cellulaire sur le transfert d'oxygène sont caractérisés par la quantification des facteurs d'accélération relatifs aux modifications chimiques du milieu, à la consommation d'oxygène, et à la présence physique de cellules. Les limites des modèles du transfert d'oxygène en culture microbienne intensive sont discutées, et des nouvelles voies d'investigation sont proposées