Thèse soutenue

Comparaison interspécifique de la dynamique saisonnière de composés azotés et carbonés chez le chêne sessile (Quercus petraea Matt. Liebl. ), le chêne pédonculé (Quercus robur L. ) et le hêtre (Fagus sylvatica L. ) aux stades juvéniles et adultes : effet de la défoliation et de la lumière sur la gestion des réserves

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Auteur / Autrice : Luis Manuel Valenzuela Nunez
Direction : Pierre Dizengremel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie végétale et forestière
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce travail nous a permis de comparer la composition de la biomasse en composés azotés et en composés carbonés pour trois espèces forestières. Les teneurs en C (g/kg biomasse) sont stables quels que soient l’espèce et l’âge. Les teneurs en N (g/kg biomasse) sont presque 10 fois plus importantes chez les jeunes plants, quelle que soit l’espèce. Il y a un lien fort entre teneur en azote et âge. Le rapport C/N est presque 10 fois plus faible chez les jeunes plants, ce qui est dû à leur teneur élevée en azote total. Les valeurs pour une tranche d’âge donnée sont comparables entre espèces. L’amidon contribue au carbone total pour une fraction plus importante chez les jeunes plants : 50% contre 8% chez les arbres adultes. La concentration est plus élevée en amidon dans Quercus robur par rapport à Quercus petraea et Fagus sylvatica. Cette comparaison des espèces aux stades juvénile et adulte a permis la mise en évidence de mécanismes physiologiques totalement différents, liés à la phénologie. Cette étude a également porté sur la caractérisation des réserves carbonées et azotées par différences des quantités présentes dans l’arbre à deux dates correspondant aux deux stades phénologiques clés. Nous avons aussi utilisé la technique de marquage à l’azote 15, qui a permis de distinguer la part d’azote néo-assimilé de celle provenant de la remobilisation des réserves chez des jeunes arbres soumis à différentes conditions d’éclairement et à défoliation. Les mobilisations des réserves carbonées et azotées ne semblent, en effet, pas synchrones et diffèrent entre chêne et hêtre : le chêne ne renouvelle que 10% de son azote au printemps, alors que le hêtre en renouvelle le double. Nous avons pu caractériser un polypeptide de 25kDa, dans l’aubier du tronc de chêne pédonculé, qui présente toutes les caractéristiques d’une protéine de réserve (VSP). Les limites et incertitudes des méthodes utilisées durant ce travail sont discutées.