Damrts : une méthodologie pour la vérification formelle des propriétés de sûreté de fonctionnement de systèmes temps réel
Auteur / Autrice : | Nawal Addouche |
Direction : | Jacky Montmain |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Automatique et productique |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Grenoble INPG |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le rapport de thèse présente une méthodologie d'analyse des systèmes temps réel qui propose à l'analyste un moyen de contourner les difficultés de la modélisation formelle pour vérifier formellement les propriétés de sûreté de fonctionnement (SdF) du système. D'un point de vue pratique, nous avons défini la méthodologie DAMRTS (Dependability Analysis Models for Real-Time Systems) dont les trois étapes principales sont basées sur la proposition d'une démarche d'analyse et de modélisation, la réalisation d'un translateur automatique « modèles UMU modèles formels» et enfin, la vérification des propriétés de SdF via un model checker. Pour obtenir un modèle de systèmes temps réel qui représente les aspects fonctionnels et dysfonctionnels du système, nous avons défini, puis construit à l'aide de l'outil de métamodélisation GME, le profil DAMRTS. En plus des contraintes temporelles propres à ce type de système, ce dernier permet la modélisation des données qualitatives et quantitatives de SdF. Le comportement du système est décrit par deux types de machines d'états UML étendues; il s'agit de machines d'états stochastiques et de machines d'états temps réel probabilistes destinées respectivement à être translatées vers des chaînes de Markov à temps continu et des automates temporisés probabilistes. Ces modèles formels sont exploités pour la vérification des propriétés de SdF grâce au model checker probabiliste PRISM. Enfin, nous avons illustré notre proposition à travers l'analyse de SdF d'une chaîne d'assemblage de micro-moteurs. L'exemple est extrait d'un projet Européen nommé PABADIS (Plant Automation Based on Distributed Systems) développé au sein du laboratoire LGI2P.