Modèles probabilistes de matrices d'impédance : application à l'interaction dynamique sol-structure
Auteur / Autrice : | Régis Cottereau |
Direction : | Didier Clouteau, Christian Soize |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Châtenay-Malabry, Ecole centrale de Paris |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de mécanique des sols, structures et matériaux (Gif-sur-Yvette, Essonne1998-2021) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans de nombreux domaines d’application, comme en génie civil ou en aéronautique, les ingénieurs sont confrontés a des problèmes de dimensionnement de structures en contact avec un domaine non-borné. Pour ces problèmes, seule la structure intéresse réellement les ingénieurs, et le domaine extérieur n’a d’importance que par sa raideur équivalente, en statique, ou sa matrice d’impédance, en dynamique. Par ailleurs, les domaines infinis considérés dans ces applications sont souvent mal connus ou complexes à modéliser. Cela entraîne des erreurs et incertitudes pour les estimations faites sur la structure, qui peuvent être en partie prises en compte par des approches probabilistes. On propose donc dans cette thèse un modèle probabiliste des matrices d'impédance, qui généralise l'approche non-paramétrique proposée récemment par Soize pour les prédictions des vibrations de structures aléatoires. La construction de ce modèle probabiliste nécessité tout d'abord la construction d'un modèle déterministe approché, dit à variables cachées, des matrices d'impédance suivant leurs propriétés de base, dont, notamment, la causalité. Ce modèle doit être identifié à partir de calculs numériques ou de mesures, et la procédure d'identification est également developpée dans le cadre de la thèse. Deux applications sont proposées. Le modèle non-paramétrique de matrice d'impédance est d'abord comparé, sur un cas simple d'interaction dynamique sol-structure, à un modèle paramétrique pour illustrer les principales différences entre les approches. Ensuite, un cas plus industriel de dimensionnement sismique permet d'envisager l'utilisation pratique du modèle probabiliste non-paramétrique.